Le travail intuitif de localisation d’un artefact archéologique décrit ci-après se déroule au cours d’une session (consultation intuitive) professionnelle. La localisation intervient en fin de parcours, lorsqu’on a déroulé toute la méthode pour s’ouvrir à son intuition. L’intuition est alors à son apogée, ayant été sollicitée préalablement par un jeu de question-réponses, en collaboration avec l’interviewer, Alexis Champion, qui a pour rôle d’interroger l’intuitif ou de le relancer dans sa recherche d’informations.
octobre 2016
Notre corps sait ! Intuitivement. Il sait avant même que nous ayons conscience de savoir ! De nombreuses expériences scientifiques mettent en évidence que notre intuition s’exprime avant tout par des mouvements spontanés inconscients et par du ressenti. Le cœur qui change de rythme, une main ou un doigt qui tressaille, un ventre qui se noue sont autant de signaux significatifs dans l’expression de l’intuition.
Mais comment repérer ces signes, et surtout comment les provoquer et les décoder pour pouvoir les utiliser à volonté ? La science nous apporte nombre de réponses, et elle nous parle ici de pressentiment, de diagnostic, ou encore de localisation.
L’intention est la pierre angulaire du processus intuitif. Le mot vient du latin intentio, action de diriger vers. C’est le fait de fixer un certain but – dessein ferme et prémédité – qu’on se propose d’atteindre. Par l’intuition, nous pouvons avoir accès à toutes les informations, sans limite de temps et d’espace. Ce champ infini d’informations est comparable à un océan d’une profondeur infinie. C’est l’intention qui va nous servir de boussole, pour nous conduire vers la bonne information, celle dont nous avons besoin afin d’atteindre le but que nous nous sommes fixés. Autrement dit, c’est l’intention qui fait le lien entre l’intuitif et les réponses aux questions qu’il se pose.
Dans le cadre d’Oracle 2, une équipe de sept intuitifs travaille à décrire et à localiser des objets archéologiques (artéfacts) immergés en Méditerranée. IRIS Intuition produit et synthétise ces données qui sont ensuite analysées par Anao. En cette fin d’année, les plongeurs vont se lancer dans une nouvelle expédition de recherches, utilisant les informations fournies par les intuitifs.
Si vous le désirez, vous pouvez devenir le 8ième intuitif de l’équipe, en participant à la localisation de nouveaux artefacts.
Pendant que nous vous narrons le projet Oracle 1, avec un léger décalage temporel, Oracle 2 a commencé.
Durant Oracle 1, nous explorons intuitivement un objet façonné par l’Homme et trouvé en fouilles (ce que l’on nomme un artéfact archéologique). Celui-ci a été choisi par les archéologues, et – comme vous le verrez en continuant de suivre notre blog 🙂 – nous allons très loin dans cette voie.
En fin d’après-midi, nous retrouvons tout le monde pour… une réunion à la mairie de Villefranche ! Nous rencontrons la conseillère municipale attachée à la culture. On me demande de lui exposer ce qu’est IRIS ainsi que le projet Oracle, en cours de naissance ! L’accueil est bon. On vient de franchir un pas j’ai l’impression. Une secrétaire d’Anao est également présente.
Il fait un temps magnifique. L’après-midi, Guillaume m’emmène sur les hauteurs de la ville. Visite rapides d’un ou deux sites historiques. Surtout, nous profitons du panorama. Époustouflant ! L’un des plus beaux au monde ; clairement ! Je vois la baie de Villefranche dans son entier. Quand je pense que cet endroit magnifique sera le cadre de notre aventure !
Sortie fouilles ce matin ! Extraordinaire ! Un rêve de gosse qui se réalise ! A 8h30, Guillaume vient me récupérer à l’hôtel. Départ pour le port de Villefranche sur mer.
Les plongeurs se préparent sur le ponton. Le petit bateau de l’équipe, un pneumatique avec poste de pilotage, embarque un marin, trois plongeurs et moi.