« Le trait, c’est un truc incroyable, en général », s’exclame David Le Bozec. Sous sa plume, ça devient une expérience très particulière. Le trentenaire breton a le trait dans le sang. Depuis longtemps. Il n’avait pas quatre ans quand il a réclamé sa première table à dessin. Plus tard, il a choisi de faire des études de cinéma, parce qu’il savait que le dessin faisait partie de ses compétences acquises. Il a donc préféré explorer d’autres horizons, le cinéma en l’occurrence, tout en faisant des story boards dans la pub pour financer ses études.
L’aventure
Il faut croire que je ne suis pas arrivé là par hasard.
Et pourtant je n’aurais pas cru, lorsque j’ai rencontré Alexis il y a deux ans, que je participerais de cette manière à l’un des projets d’Iris. Il y avait la nécessité d’archiver tout d’abord : sur une expérience comme celle-là, il fallait témoigner de chaque instant. Et puis il y a l’intérêt que j’avais pour le projet en soi, je voulais témoigner du mystère qui se jouait là devant moi encore une fois. Je dis encore une fois car le voyage dans le temps est quelque chose dont l’esprit imaginatif n’est jamais lassé, toujours fasciné.
Comment illustrer le travail accompli jusqu’à présent ? Comment mettre en valeur sa richesse et son originalité ? L’idée d’une présentation pour le Musée de la Préhistoire Régionale de Menton prend corps peu à peu.
Sous l’impulsion d’Eric, d’Alexis et de Guillaume, le dessinateur et vidéaste David Le Bozec va élaborer une mise en forme inédite et innovante des recherches effectuées à partir de l’information intuitive.
Au fil de rencontres chaleureuses et passionnées, Oracle 1 va se déployer, pour aboutir à un résultat hors du commun.
Suivant la piste de l’apothicaire, je me suis intéressé aux substances ayant peut-être été contenues dans l’objet. Le rapport Oracle 1 bis d’IRIS Intuition donne des détails précis sur les propriétés de certaines d’entre elles, utilisées dans l’élaboration des préparations, ce qui m’a permis d’orienter mes recherches.
Après avoir scrupuleusement analysé les moindres détails du second rapport me voici en train de mener l’enquête, avec en tête cette question: le cruchon a-t-il pu être utilisé par un apothicaire du 16ème siècle ?
Très vite mes recherches me démontrent que cette nouvelle hypothèse est à prendre très au sérieux.
Alexis et Virginie viennent d’arriver à Nice avec dans leurs bagages le rapport tant attendu du projet Oracle 1 bis.
Eric, Alain et moi sommes en train de préparer depuis des semaines l’inauguration de « l’exposition trésor d’épaves » au musée régional de préhistoire de Menton.
Nous voilà donc absorbés par la lecture du rapport et ce que nous y découvrons est passionnant.
Après avoir passé plusieurs siècles sous l’eau, voilà notre cruchon définitivement sorti des oubliettes.
Le 17 juin 2016, Anao a inauguré l’exposition permanente Trésors d’Épaves dédiée aux routes maritimes méditerranéennes (poteries de toute la Méditerranée du Moyen Âge à la fin du 18ème siècle), au Musée de préhistoire régionale de Menton. Une superbe mise en lumière d’un travail de collecte qui en vingt ans, a permis de sauver des eaux des dizaines de milliers d’artefacts.
Comme vous pouvez le voir sur les photos, notre cruchon est vraiment à l’honneur…
Mettant à contribution son équipe d’intuitif, IRIS Intuition a donc produit un nouveau rapport détaillant des utilisations possibles du cruchon à différentes époques de son existence.
Le rapport a mis en évidence d’intéressantes convergences entre les perceptions des intuitifs, qui rappelons-le, travaillent séparément, en aveugle, sans échanger l’un avec l’autre sur les sessions intuitives auxquelles ils participent.
Dans leur approche intuitive de l’objet, Marie-Estelle, Alexis T. et Ange-Marc convergent sur de nombreux points.
Mon adolescence a été marquée par les nombreux romans de SF et de « fantasy » que j’ai dévorés. Je pense par exemple à l’écrivain américain du début du 20ième siècle, Abraham Meritt, sans doute peu connu de la génération actuelle. Ses romans ont alimenté mon imaginaire plus que de raison. Visiter et arpenter par l’esprit les mondes mythiques qu’il faisait vivre et où le surnaturel avait sa place, était une véritable source de joie pour moi (c’était bien avant l’époque des jeux vidéos d’heroic fantasy).
Quel bonheur lorsqu’à l’âge adulte, grâce à ma rencontre avec IRIS, j’ai pu retrouver un peu de cette magie dans la vie réelle, en participant au projet Dordogne – un projet de recherche sur l’art pariétal en Dordogne – en tant qu’intuitif.